Premier Avril à Juan Dolio. On a vraiment cru à une farce. De notre premier voyage il y a 6 ans, on avait gardé le souvenir d'un village de pècheurs où tout était à vendre et pas mal de choses en attente. Aujourd'hui, le littoral entier est saccagé par des constructions d'une rare laideur et toutes beaucoup trop hautes pour s'intégrer à l'environnement existant. Pour couronner le tout, les villageois ont tous été priés de s'installer de l'autre côté de l'autoroute, loin de la mer. Un vrai massacre. Les pélicans ne viennent plus faire les beaux sur la plage. On les comprend. Morceaux choisis : 01_02_04_1.
En plus le Routard, assez mal inspiré, nous a conduit dans un hôtel franchement pas top. Re morceaux choisis : 01_02_04_2. 01_02_04_3. On a, celà dit, bien dormi jusqu'à 7h du matin, heure où le traffic autoroutier tout proche est devenu assourdissant. Direction Santo Domingo, capitale de la République dominicaine qu'on n'avait fait que traverser la veille. la plus vieille ville du nouveau Monde est un petit monstre sans aucun panneau de signalisation, seuls quelques feux tricolores tentent de canaliser le flux désordonné des voitures, camions, conchos et guaguas qui pétaradent du matin jusqu'à tard dans la nuit. On s'est, bien entendu perdus et n'avons du notre salut pour rejoindre l'autoroute vers Las Terrenas qu'à l'aide d'un concho : moyennant 50 pesos, il nous a conduit à proximité de la bretelle. Sinon, on y serait encore. Quelques images de la vieille ville coloniale et des curiosités de la circulation. J'aime beaucoup, en particulier, le sourire de l'employé de l'autoroute, tout heureux qu'on s'arrête pour le laisser traverser. Un moment de grande complicité avec les travailleurs qui oeuvrent dans des conditions extrèmes. 01_02_04_4. 01_02_04_5. 01_02_04_6. 01_02_04_7.
A bientôt.